Ici, nous vous fournissons les réponses aux questions les plus souvent posées sur notre Eglise
Non. Elle est une Eglise nationale. Cela n’entraîne non seulement des aspects légaux, mais aussi des aspects de contenu. Les membres décident eux/elles-mêmes sur la proximité ou la distance à garder envers l’Eglise.
Oui, elle est reconnue par l’Etat dans la plupart des cantons où il y a des paroisses.
Au niveau international on utilise l’expression « vieux-catholique » tandis qu’en Suisse, lors de la fondation de cette Eglise, on a préféré l’expression catholique-chrétienne pour souligner le fait que le Christ est à la tête de l’Eglise.
Le terme « vieux » dans vieux-catholique renvoie à l’Eglise primitive du premier millénaire après J.C. qui était structurée selon un système synodal et non selon un système hiérarchique dans le sens contemporain de cette notion.
Selon les traditions de la Bible et de l’Eglise primitive, la triple fonction de l’Eglise locale s’arrête au niveau de l’évêque, élu par le peuple. Les structures allant au-delà sont de nature honorifique ou représentent un service particulier, comme par exemple la présidence des réunions épiscopales ou des conciles œcuméniques traitant de thèmes d’une importance suprarégionale.
La grande différence réside dans la structure de l’Eglise. L’Eglise catholique romaine est structurée hiérarchiquement, tandis que l’Eglise catholique-chrétienne a une structure épiscopo-synodale. L’évêque et le Synode national cherchent, dans le mesure du possible, à atteindre un consensus dans leurs décisions.
Oui, en 1999 le Synode national a adopté une modification de la constitution qui ouvre le triple ministère ecclésiastique (diacre, prêtre, évêque) aux femmes.
Oui, l’obligation au célibat a été abolie au sein de l’Eglise catholique-chrétienne dès son existence.
Oui, tout couple marié civilement ou officiellement peut faire bénir son union à l’église. L’Eglise catholique chrétienne est favorable au « mariage pour tous ».
Oui, les détails du mariage ecclésial doivent être discutés avec l’ecclésiastique compétent-e. Il faut toutefois qu’une des deux personnes désirant le mariage soit catholique-chrétienne.
Par la participation toute naturelle au service divin le dimanche, par l’engagement au sein des organes paroissiaux ou diocésains ou par l’engagement volontaire dans beaucoup de projets sociaux offerts par les paroisses.
Si vous adhérez à une autre confession, il vous faut déclarer votre sortie par écrit. Après, il vous faut déclarer l’entrée dans la paroisse catholique-chrétienne concernée, également par écrit.
Par les études de théologie à l’Institut pour la théologie catholique-chrétienne à l’Université de Berne, suivie d’une formation à l’intérieur de l’Eglise.
La base légale de l’Eglise catholique-chrétienne est la constitution. Elle règle la gestion de l’Eglise et la coopération des différents organes.