Aujourd’hui, le message biblique ne peut être défendu d’une manière crédible que dans la mesure où nous respectons l’égalité de l’homme et de la femme. Tous les ministères ecclésiastiques sont aussi bien accessibles aux femmes qu’aux hommes.
Après des décennies de discussions et d’échanges d’opinions théologiques, la Conférence internationale des évêques vieux-catholiques (CIE) constate en 1998 qu’il n’y a pas d’obstacles au diaconat pour les femmes ; elle laisse les Eglises locales libres de prendre la décision sur une éventuelle réintroduction. En Suisse, la première ordination d’une femme au diaconat a lieu en 1987. A les fin des années 1980 et au cours des années 1990, des discussions et des échanges sur l’ordination à la prêtrise des femmes sont relancées.
En juin 1998, le Synode national de l’Eglise catholique-chrétienne de la Suisse décide en première lecture : « Le ministère apostolique d’évêque, prêtre et diacre est confié par l’Eglise tant à des hommes qu’à des femmes ». Tout changement de constitution de l’Eglise catholique-chrétienne nécessite deux lectures. L’année suivante, le Synode national de l’Eglise catholique-chrétienne de la Suisse confirme sa décision du juin 1998 en deuxième lecture. La décision devient donc exécutoire. C’est le 19 février 2000 qu’est ordonnée pour la première fois une femme à la prêtrise dans l’Eglise catholique-chrétienne de la Suisse.
