Le Buis N°563
22. mai 2025


Chers frères et sœurs en Christ,
Nous aimons bien nous poser des questions auxquelles nous savons
pertinemment que nous n’aurons jamais les réponses avant d’être dans la
situation décrite. Assez régulièrement, on me demande à quoi ressemblera
la fin des temps. Est-ce que ce sera une catastrophe climatique, un tsunami
ou quelque chose d’approchant ? Je réponds en général que je ne sais pas,
et que tout cela est dans les mains de Dieu et qu’il y pourvoira.
Par contre, je rajoute volontiers que l’image que je trouve la plus
pertinente à propos de la fin des temps, ce n’est pas le cataclysme, mais
une situation bien plus réjouissante : le banquet. Les convives sont tous
assis à la même table, avec le même accès à la nourriture et à la boisson,
ainsi qu’aux interactions sociales qui vont avec. Un banquet, c’est une
ambiance de réjouissances et de fête.
Dans notre réalité terrestre, nous savons qu’aucune fête ne peut durer.
Une fête n’est telle que dans la mesure où elle se distingue de ce qui fait la
réalité quotidienne. Une fête qui ne s’arrêterait jamais ne produirait que
de l’ennui. La fête est tout ce qu’elle peut prétendre être dans notre
monde : une parenthèse heureuse. Elle ne fait qu’annoncer la fête par
excellence, qui, elle, ne sera plus l’objet d’aucune interruption parce qu’elle
sera hors du temps.
C’est dans cet esprit que je vous invite à participer aux diverses
manifestations qui ont lieu dans le cadre du 150ème (plus d’informations :
ecc150.ch). Je vous remercie de vous inscrire pour le 20 juillet où nous
aurons l’occasion d’accueillir notre évêque Frank Bangerter pour une messe,
ainsi que pour un banquet à la neuchâteloise. Si vous vous demandez à quoi
cela peut bien ressembler, et bien, venez le découvrir. Bienvenue !
Nassouh Toutoungi, curé