Selon un article lu dans la presse, il faut réduire nos liens numériques pour revenir à plus de sim-plicité dans nos échanges, comme s’envoyer des lettres par courrier postal et revenir également au lien essentiel qui est le lien avec nous-mêmes. Il est vrai que depuis maintenant presque une année, nos échanges se font exclusivement par voie virtuelle. Mais cela signifie-t-il que ces échanges sont artificiels? Personnellement je ne le crois pas.
Oui, il y a des personnes qui sont isolées par cette situation et qui se retrouvent déprimées. Mais depuis presque un an, j’estime qu’au niveau communication, nous avons toutes et tous fait preuve d’adaptation et même de ténacité dans la volonté de garder le contact, de garder le lien. Sans mauvais jeu de mot, ce lien numérique tant recherché, tant développé a été la représentation moderne de notre côté animal : celui du tactile!
Nous avons besoin et envie du contact avec l’autre. Alors oui, pour le moment nos gestes physiques doivent trouver une expression numérique mais qu’importe. Là où je suis d’accord avec cet article, c’est de ne pas pour autant négliger notre lien à nous-mêmes. De part mon expérience, j’ai pu constater que ces liens numériques avaient tendance à encore plus nous demander d’effort et de temps. A mon sens, il nous faut de la mesure et ne pas s’oublier entière-ment pour l’Autre même s’il est numérique. Car sinon, qu’aurions-nous encore à partager humainement ?
Aurélie Ethuin Lanoy